[http://www.lmsoft.com/] 14- Quand le stress qui affecte une unité particulière dépasse le seuil de tolérance, un événement de relaxation de contrainte survient alors. Tout le stress reçu par l'unité est redistribué sur ses unités voisines les plus proches. Si l'unité manque trop de voisinage, une partie du stress est transmis à ses unités voisines et l'autre partie est dissipée (c'est-à-dire volatilisé). Le résultat est que l'unité originellement au dessus du seuil repasse dans un état au dessous du seuil, pendant que le degré de stress de ses voisines augmente. Si les voisines elles-mêmes sont alors dans un état au dessus du seuil (critique), un ou plusieurs autre(s) événement(s) de relaxation de contrainte survie(nnent) jusqu'à ce que toutes les unités soient suffisamment relaxées (déchargées de leur excitation excédentaire). Ainsi, de grands changements peuvent résulter d'un seul événement initial de taille minime (effet " avalanche "). La taille d'une oscillation d'humeur donnée dans ce modèle est sensée correspondre au nombre d'évènements de relaxation de contrainte déclenchés par un événement stresseur donné. 15- Des versions multi-dimensionnelles de l'architecture possèdant cette fonction (de décharge de l'excitation excédentaire du stress) sont possibles aussi, avec des modifications appropriées dans la connectivité inter-modules. 16- Qu'est-ce qui est maintenant connu de la dynamique des oscillations d'humeur chez l'être humain ? Deux études importantes à ce sujet: -Gottschalk et coll. (1995) ont examiné la variabilité de l'humeur sur 1 à 2 ans ½ chez 35 patients dont 7 souffrant de trouble bipolaire et 28 sujets contrôles. Ils ont trouvé une différence significative dans la gamme de puissance des fluctuations d'humeur, c'est-à-dire dans la rapidité et la fréquence avec lesquelles les humeurs des 2 groupes changeaient. -Cowdry et coll.(1991) ont examiné les variations d'humeur de 65 femmes, réparties en 4 groupes : MDE, trouble de personnalité limite, PMD et un groupe sans diagnostic psychiatrique identifiable. Les patientes déprimées avaient l'humeur moyenne la plus basse et une variabilité de l'humeur significativement plus basse que le groupe sans diagnostic psychiatrique. 17- Méthode d'étude: - modèle numérique computationnel -fréquence d'évènements d'une grandeur n -alpha=pente logarithmique log(évènements) versus log(fréquence) -situations de 2-D à 5-D Le modèle SOC peut simuler ces résultats. Kreindler et Lumsden ont découvert, depuis qu'ils expérimentent ce modèle, qu'il est très résistant au changement de grandeur, de règles de relaxation, aux changements de seuil ou à la quantité de stress qui lui est délivré (dans certaines limites), mais son comportement change dramatiquement si la " dimension " du modèle, qui quantifie le nombre maximum de modules qui peuvent se relier à n'importe quel autre module, est altérée (la perte de connectivité inter-modulaire a un effet catastrophique).
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