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L'importance des théories de "mi-niveau" Ce que la psychiatrie étudie ne peut que rendre perplexe. Les gens se comportent de façon imprévisible, réagissant différemment à des situations en apparence identiques. Ils manifestent une dépendance complexe à l'égard de leur histoire personnelle, réagissant de manière complexe du fait des interactions entre leur histoire, leur environnement et eux-mêmes. Jusqu'ici, la recherche en psychiatrie a été effectuée sur "l'organisme entier", d'un côté au niveau macroscopique, en utilisant les théories psychodynamiques pour l'esprit, l'individu et les groupes sociaux, et d'un autre côté sur une " simple cellule nerveuse ",au niveau microscopique, au moyen de théories bio-moléculaires, qui se concentrent sur des déséquilibres chimiques dans le cerveau. Sont notamment absents de cette recherche les théories de niveau intermédiaire: celles qui pourraient relier l'esprit au cerveau en reliant des explications élaborées en termes de cellules (soit 1 à 10 neurones) et celles concernant le comportement intégrateur du système nerveux (soit 100 millions à 100 milliards de neurones) ; celles qui peut-être seront en mesure d'expliquer les comportements réels désordonnés qui défient les prédictions obtenue par les théories psychiatriques courantes. L'absence de telles théories " à mi-niveau " s'est traditionnellement basée sur l'idée d'une prétendue complexité: l'organisation cellulaire du cerveau est supposée tellement complexe qu'elle défie les efforts scientifiques de compréhension du comportement humain par une approche " bottum-up " (trad. littérale " du fond vers le haut ", qui correspond à une approche matérialiste émergentiste du psychisme). Cependant, ces dix dernières années, l'évolution de la dynamique non-linéaire est apparue comme une discipline visant à rendre la complexité plus simple et d'inclure de ce fait cet espace fondamental dans la connaissance de la psychiatrie.